info
Le cancer du col de l’utérus est principalement dû à une infection persistante, d’une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle. L’infection par un virus HPV est l'infection sexuelle transmissible la plus fréquente dans le monde (80 % des femmes sont infectées au moins une fois dans leur vie). Elle guérit le plus souvent spontanément. Mais dans 10 % des cas (notamment sous l’influence d’autres facteurs comme la précocité des rapports sexuels ou le tabagisme), le virus persiste au niveau de la muqueuse du col utérin et peut alors provoquer des modifications de l’épithélium appelées lésions précancéreuses, susceptibles d’évoluer vers un cancer. Les papillomavirus appartiennent à une famille comprenant de nombreux types de virus. Il existe 13 génotypes de HPV, dits à haut risque, en cause dans la survenue d'un cancer du col de l'utérus. Les virus les plus fréquemment en cause sont les HPV de type 16 et 18, présents dans plus de 70 % des cas de cancer du col de l’utérus. La transmission du virus se fait par contact avec la peau et les muqueuses, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. C’est pourquoi le préservatif, s’il permet de limiter le contact avec le virus, ne peut toutefois pas assurer une protection complète. Prévenir l'infection à papillomavirus humain par la vaccination La vaccination contre les papillomavirus humains est capitale pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Cependant, le vaccin ne protège pas contre toutes les infections à papillomavirus. C’est pourquoi il est nécessaire, chez les femmes de 25 à 65 ans, même si elles sont vaccinées, de faire des frottis de dépistage selon des modalités qui dépendantes de l'âge.
Duration: 69 sPosted : Sun, 25 Feb 2024 14:10:18Views
4.9KDaily-
Likes
136Daily-
Comments
25Daily-
Shares
2Daily-
ER
3.31%Daily-
Latest